Psychothérapie analytique

La psychothérapie analytique est un « temps intime » de découverte de soi au sein d’une relation thérapeutique. Elle est un travail en commun d’exploration et de compréhension des difficultés apportées et de celles rencontrées au cours de la thérapie.
Pourquoi entreprendre une psychothérapie analytique
Le plus souvent, c’est pour :
- Moins souffrir, atténuer des symptômes gênants et douloureux,
- Etre moins déprimé, moins angoissé, moins vulnérable,
- Sortir des difficultés relationnelles, de la solitude,
- Avoir une vie affective plus épanouie,
- Mieux s’affirmer, être capable de prendre des décisions,
- Traverser une crise, un traumatisme, un deuil particulièrement éprouvant,
- Mieux gouverner son existence, mieux accorder ses valeurs avec les réalités de sa vie,
- Questionner le sens de sa vie…
Ce que vise une psychothérapie analytique
Son projet est une meilleure connaissance de soi.
Au fur et à mesure du déroulement de la thérapie, s’ouvre l’accès aux pensées, aux sentiments et aux sensations, au mode de relation avec ce qui est ressenti. Une nouvelle conscience se crée et le patient découvre des possibles qui jusque-là lui restaient cachés.
Avec le temps il expérimente de nouvelles manières d’être ou d’agir, il s’essaye à de nouvelles attitudes relationnelles plus réalistes et plus sereines. Il sera davantage capable d’interactions saines et constructives.
La résolution des problématiques personnelles en est favorisée, les angoisses existentielles sont apaisées.
L’espace thérapeutique : un lieu de passage entre le connu et le méconnu en soi.
Le thérapeute apporte dans l’espace thérapeutique les conditions propices à cette exploration commune. Ses interventions visent à développer la capacité de verbalisation du patient, son autonomie de pensée et d’action.
Il l’écoute, s’intéresse à son histoire singulière, le soutient dans sa démarche et dans la découverte des différentes facettes de sa personnalité. Il favorise son expression la plus vraie. L’objectif est de l’aider à démêler ses difficultés, les comprendre dans leur complexité humaine et non pas les juger, trouver des solutions pour mieux y faire face.
Il l’aide à restaurer sa confiance en soi, à retrouver ses valeurs et renforcer ses capacités créatives.
Au cours de la psychothérapie, créer la dynamique thérapeutique
Le premier rendez-vous
C’est le moment d’une évaluation réciproque patient et thérapeute.
Le patient expose ses difficultés et peut poser des questions au thérapeute.
Le thérapeute écoute attentivement ce que lui communique le patient de sa souffrance et des raisons de sa venue. Il tente d’appréhender les grandes lignes des problèmes apportés et pose des indications thérapeutiques.
Le cadre de travail est défini : durée de la séance, fréquence, dispositif, coût.
Le choix de poursuivre engage l’un et l’autre dans une étroite association de ce travail en commun afin que puisse se créer une relation de confiance et une réelle implication.
Les rêves
Ils sont des « œuvres éphémères, dont on est, à notre insu, le créateur, nuit après nuit ».
J’accorde une importance particulière à l’émergence des rêves. Les conflits, les contentieux, les angoisses et les tensions accumulés sont mis en scène dans les rêves.
Le travail avec les rêves va permettre d’instaurer des liens, simples et vrais, entre les évènements présents et passés. Egalement, ils préparent émotionnellement, ils sont comme un laboratoire du changement à venir.
La fin de la thérapie
Elle doit être évoquée sans gêne. L’analyse est-elle suffisamment avancée pour pouvoir quitter et assumer sa propre existence, dans sa vie professionnelle et affective ?
Certaines données, lorsqu’elles sont stabilisées dans la durée, permettent d’envisager sereinement cette fin. Le thérapeute observe que le patient est plus détendu, a gagné en autonomie au cours de son processus thérapeutique et qu’il ne ressent plus le besoin de confier ses doutes et inquiétudes. Il ne craint plus de faire face à ses difficultés, il a acquis un sens aigu de ses responsabilités dans les nouvelles situations de vie.
« Mon cœur craint de souffrir, dit le jeune homme à l’alchimiste,
une nuit qu’ils regardaient le ciel sans lune.
- Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même.
Et qu’aucun cœur n’a jamais souffert alors qu’il était à la poursuite de ses rêves. »
L’alchimiste, Paolo Coelho